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La France, c’est nous, c’est vous, c’est tous ceux qui vivent dans le pays !

dimanche 12 mars 2006

Le gouvernement doit compter et respecter chacun.

Un habitant égale un habitant !

1.La France c’est tous ceux qui vivent en France, parce que c’est les gens qui sont dans le pays qui font ce pays. Aujourd’hui, les gens de France, le peuple de France, c’est des Français et des non français, c’est des blancs, des noirs, des arabes, des asiatiques, des métis…
C’est ça un pays moderne, il contient le monde.

2. Le gouvernement nie cette réalité, et la combat. Sa politique vise à faire éclater le pays, à monter les gens les uns contre les autres, à enfermer les gens dans des communautés et à éliminer juridiquement toute une partie de la population qui n’aura plus d’existence légale : le projet de loi Sarkozy 2 supprime toute possibilité de régularisation, et impose des conditions si dures qu’elles rendront quasiment impossibles le regroupement familial et le renouvellement des papiers. (Pour plus d’informations, voyez nos textes précédents).

Ce gouvernement mène la guerre aux gens de France : Il attaque les ouvriers, dont il rogne sans cesse les droits, et en particulier les ouvriers sans-papiers qu’il persécute jusque sur leurs lieux de travail, il envoie sa police « tenir » la jeunesse populaire, il fait donner ses troupes contre tous ceux qui s’opposent à sa politique, comme les jeunes lycéens contre la loi Fillon, les étudiants contre le CPE…
« Etranger » devient le nom de tous ceux qui ne sont pas au moule des « valeurs républicaines ». On ne sait pas ce qu’elles sont, on voit juste que ce n’est ni la liberté, ni l’égalité, ni la fraternité

NOUS DISONS QUE L’ENNEMI DE LA FRANCE, C’EST LE GOUVERNEMENT : Il veut cacher une partie de la population, la priver de droits, la rendre invisible. Mais c’est comme vouloir cacher le soleil avec un tamis : La force vive d’un pays, c’est ses ouvriers, sa jeunesse, son peuple, pas ses rentiers

3. Le verrou qui permet au gouvernement d’agir ainsi, c’est le silence complice, parfois l’accord des gens sur la persécution des ouvriers sans-papiers : Si on accepte que les ouvriers du pays soient persécutés, privés des droits de leur travail, sans existence légale, alors on a un pays sécuritaire, des lois fascistes, un gouvernement de dictature.
Si au contraire, on exige que le gouvernement reconnaisse et respecte l’existence et le travail des ouvriers sans-papiers, c’est à dire qu’il les régularise, on gagne du même coup qu’il reconnaisse l’existence et le travail de chacun, on impose le pays tel qu’il est, dans sa richesse et sa diversité.

SI ON VEUT S’OPPOSER AU GOUVERNEMENT AUJOURDH’UI, IL FAUT SE DECLARER AMI DES SANS-PAPIERS ET S’ENGAGER A LEURS COTES DANS LA BATAILLE POUR LA REGULARISATION. C’est là le point de rupture avec la politique du gouvernement.

4. Nous, ouvriers sans-papiers du Rassemblement, nous disons souvent que nous construisons le pays pas seulement parce que nous sommes ouvriers, mais aussi dans notre réalité politique : nationalités différentes, religions différentes ou pas de religion, hommes, femmes, jeunes, vieux, lettrés, non lettrés… nous sommes organisés ensemble, à égalité les uns avec les autres. Nous menons la bataille ensemble pour un pays pour tous, pour les droits pour tous.
Nous comptons sur nous-mêmes, sur notre capacité à nous battre pied à pied, dans la durée. Nous ne cherchons pas les places, le pouvoir, nous cherchons la justice et les droits pour tous.

Ne laissez pas le gouvernement faire éclater le pays. Battez-vous avec nous pour qu’en France, chacun compte et soit respecté.

  • LE PAYS C’EST TOUS CEUX QUI Y VIVENT !
  • UN HABITANT EGALE UN HABITANT !
  • LE GOUVERNEMENT DOIT RESPECTER LE TRAVAIL, IL DOIT RESPECTER L’OUVRIER !
  • REGULARISATION DES OUVRIERS SANS-PAPIERS ET DE LEURS FAMILLES !
  • RETRAIT DU PROJET DE LOI FASCISTE SARKOZY 2 !

Le Rassemblement des ouvriers sans-papiers, gens d’ici, et leurs amis

Toulouse, le 12/03/2006

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