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"Nous ne sommes pas de la poussière"

2 Rendez-vous

dimanche 23 juin 2013

Nous relayons et participons à ces 2 rendez-vous :

1°rendez-vous : Lundi 24 Juin à 17h30 : rencontre entre des personnes mal logées ou pas logées du tout et des personnes qui ne veulent pas partir devant les 74 logements que la Mairie veut détruire (cheminement Gluck, métro Reynerie)

2°rendez-vous : Mercredi 26 Juin à 17h rendez vous devant la Mairie (place du Capitole)

Lettre ouverte au Maire de Toulouse, au Préfet, aux bailleurs sociaux, aux urbanistes du GPV :

PARTIR OU RESTER : C’EST A NOUS DE DECIDER !

En mai, la société Patrimoine a convoqué des locataires du 5A Auriacombe pour les informer de leur prochain déménagement (octobre), en raison "de risques d’infiltration qui pourraient survenir suite à la démolition prévue d’une partie de la barre Gluck." !
Dans le même temps, des locataires de la partie de Glück qui doit être démolie fin août sont toujours sans solution de relogement, et souhaiteraient leur maintien dans leur logement.

Face à cette situation, nous tenons à affirmer que :

• Non seulement la destruction d’une partie de la barre ne nous paraît pas justifiée, mais elle nous semble même irresponsable. Les responsables publics nous parlent d’utilité publique, laquelle ? Nous pensons que ces logements sont d’une grande utilité publique puisque aujourd’hui à Toulouse de nombreuses familles sont sans toit et ne demandent qu’à habiter de grands logements à loyers modérés.

• Nous ne sommes pas de la poussière qu’on déplace. Le but avoué de toutes ces manoeuvres est de “changer la population du quartier”. Comprenez : faire partir les pauvres. Pour aller où ? Les relogements proposés sont loin, plus petits, plus chers. A la Reynerie, beaucoup sont des locataires de longue date (1971 pour les plus anciens), parfois âgés, il y a aussi des familles nombreuses. Les locataires des “Chalets” : même si quelques-uns ont été relogés conformément à leurs demandes, beaucoup ont perdu plus qu’ils n’ont gagné, d’autres sont toujours là.

• Nous affirmons que c’est à nous de décider si nous souhaitons ou non déménager. Les “décideurs” du GPV ne comprennent pas qu’on puisse aimer vivre à la Reynerie. Pour nous, c’est là où nous avons créé des liens, c’est là où nous avons notre histoire, c’est là où nous savons trouver des amis en période de crise, pour garder les enfants, blaguer, etc... Et maintenant, la Reynerie est en ville. Nous savons aussi que nous ne sommes pas les bienvenus dans plusieurs quartiers périphériques où les habitants se mobilisent contre les logements sociaux (qui d’ailleurs sont trop chers pour nous en général).

“Nous ne sommes pas de la poussière”

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