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NOUS NE VOULONS PAS DE LA PREFERENCE NATIONALE, NOUS NE VOULONS PAS DE LA FRANCE RABOUGRIE, HAINEUSE, VIOLENTE que crée LE MINISTERE DE L’IMMIGRATION, DE L’INTEGRATION, DE L’IDENTITE NATIONALE ET DU CODEVELOPPEMENT.

Manifestation samedi 1° décembre, 15h00, place Jeanne d’Arc (métro Jeanne d’Arc)

dimanche 25 novembre 2007

Voici pourquoi :

1. Pourquoi un « ministère de l’ Immigration et de l’Identité nationale » ?

Un ami explique souvent : « Immigré, c’est un oiseau de passage : 6 mois ici, 6 mois là. Moi, j’ai posé mes valises, je fais ma vie ici, je ne suis pas immigré, je suis du pays. ».

Immigration, c’est un mot qui ment : il désigne des gens tout à fait divers, qui vivent en France depuis des années. En fait, il est apparu en politique dans les années 8O, au moment des grandes grèves dans l’automobile contre les licenciement massifs. Parler des « immigrés » au lieu de dire « les ouvriers de Renault ou de Citroën », c’était à la fois une façon de nier leur importance pour le pays et une façon de les exclure, de les rejeter. « Immigré, c’est un mot pour dire ; t’es pas d’ici ».
Faire un ministère de l’immigration, qui s’occupe exclusivement, et pour tout, de la vie des étrangers, c’est aller jusqu’au bout de cette logique et créer une catégorie politique montée de toutes pièces.

A la catégorie « immigrés » s’oppose la catégorie « les français », aussi vague, aussi irréelle que la première. Car on peut être par exemple « français » et « issu de l’immigration . On voit bien qu’il n’y a là rien d’objectif, seulement une construction politique pour que les gens se sachent plus qui ils sont, qu’ils ne puissent plus s’unir, mais au contraire qu’ils se craignent et se méfient entre voisins, entre collègues.... L’identité nationale proposée par le ministère, c’est tout simplement le sentiment de ne pas être immigré et à ce titre-là, se sentir supérieur, penser qu’on doit avoir plus de droits, du fait de la naissance.
Le but est double : dans un premier temps, acheter le consensus d’une partie du peuple, les français, pour écraser l’autre, grâce à la mise en place de la préférence nationale, et ensuite, mater tout le monde.

2. Le « ministère de l’ Immigration et de l’Identité nationale » instaure de façon officielle une division raciale et sociale dans le peuple : d’un côté les « immigrés », majoritairement ouvriers, dont la vie est contrôlée par le ministère, de l’autre les « français », aux droits plus ou moins larges, selon leur « mérite ». Car si les pauvres sont pauvres, si les chômeurs ne trouvent pas de travail, si les enfants ne réussissent pas leurs études... c’est de leur faute.
D’ailleurs, comme le montre le label « Ambition Réussite » dans les écoles, le « mérite » est considéré comme l’élément essentiel de l’intégration. Autrement dit, ne pas « réussir » revient à ne pas « s’intégrer ».

3. Il installe une société policière, de persécution bureaucratique : Sa police spéciale, la PAF (Police de l’Air et des Frontières) multiplie les contrôles au faciès, arrête les ouvriers sans papiers au travail, va chercher les enfants dans les écoles, traque et arrête des gens honnêtes, travailleurs.

Son administration multiplie les décrets et les tracasseries pour rendre la vie impossible aux gens.
C’est une machine qui fonctionne pour elle-même, dans l’obsession du chiffre pour le chiffre, indépendamment de la réalité, de la vie des gens, et dépense des fortunes pour expulser des habitants qui ensuite laissent des places vides sur les chantiers, dans les écoles, des gens d’ici qui manquent et manqueront au pays.
En enfermant les gens dans des communautarismes, en attisant les tensions, il installe une société de guerre civile dans le peuple. Voilà le pays qu’il nous crée. Ce ministère est le concentré de la politique sarkozyste.

4. Le ministère a pour tâche de rendre opérantes les catégorisations français/immigrés. Nous vous proposons d’agir pour l’empêcher.

  • Tout d’abord, il faut refuser la partition du peuple, affirmer l’égalité des habitants du pays. Cela passe aussi par le refus d’employer le mot « immigré », et son remplacement par « ouvrier, élève, étudiant, voisin... » tout autre mot décrivant la réalité de la personne dans le pays.
  • Il faut mener bataille contre tout ce qui permet cette partition et en particulier travailler à remplacer la loi CESEDA, qui permet la persécution des étrangers, par une loi juste, prenant en compte tous les habitants ; il faut la régularisation sur la base du travail, des études, de la maladie, de l’exil... Il faut aussi soutenir les fonctionnaires qui refusent de se transformer en auxiliaires de police au service du Ministère.
  • Il faut réfléchir à quel pays nous voulons et nous organiser pour le faire vivre au quotidien, comme nous le faisons dans les « Collectifs pour une politique de paix et d’amitié entre les habitants du pays ».

Il s’agit de notre capacité aujourd’hui à réagir et à construire ensemble, dans la durée, une politique de paix et d’amitié.

Le Collectif pour une politique de paix et d’amitié entre les habitants du pays (centre ville)

Lisez « Ici, Ensemble », le journal pour une politique de paix et d’amitié entre les habitants du pays.

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