ON EST LA, NOUS COMPTONS, LA VIE DE CHACUN DE NOUS COMPTE ! A CHACUN DE LE PROUVER.

1°) Qu’est-ce que c’est que cette campagne électorale où il ne s’agit que de s’en prendre aux personnes les plus fragiles ? Où les gens se retrouvent accusés à cause des difficultés qu’ils vivent ? Où le chômage, l’origine, la religion, la pauvreté, les papiers, la maladie....sont des raisons pour exclure les gens, les désigner aux autres comme des charges, des dangers ?

Certains candidats disent les choses brutalement et agissent de même (propositions de référendums contre les étrangers et les chômeurs, lois de persécution, mesures de police etc ) ; d’autres sont plus discrets, ou même se taisent. Mais qui ne dit mot consent. Et quand il faut rassurer, c’est aux libéraux qu’ils assurent qu’ils ne sont « pas dangereux » (Hollande en Angleterre). Ils ne remettront pas en cause le travail réalisé par l’équipe sortante, ils le poursuivront, en y mettant davantage les formes.

2°) Dans le même temps, les mêmes font le tour des usines, font mine de s’adresser aux ouvriers, de s’en "occuper" etc...
Quel cynisme et quelle hypocrisie ! dans les derniers mois des centaines d’entreprises ont fermé, des milliers de gens licenciés. Sur plusieurs années des milliers de boîtes, et des chômeurs en plus, une désindustrialisation massive car les bénéfices ne sont jamais assez importants pour les puissants. Des ouvriers qui vivent et travaillent en France sont arrêtés à leur travail et expulsés comme si leur vie ne valait plus rien. Ceux qui n’ont plus de travail (au chômage ou retraités) sont traités de "charges", qui "coûtent cher à la collectivité", "sont en trop et inutiles", gênent les plus riches etc... ! Leurs années de travail, rayées ! Tout cela avec la bénédiction ou l’indifférence des dirigeants politiques au pouvoir ou qui veulent y accéder.

3°) Quel que soit celui qui gagnera le fauteuil de Président, la direction générale sera la même : rendre les plus faibles, les plus précaires (qui sont de plus en plus nombreux) coupables et responsables de la mauvaise situation. Les différences portent juste sur le calendrier (plus ou moins vite) et sur la forme (plus ou moins de violence visible).
Pour eux, les gens n’existent plus, ils ne sont que des chiffres. Dans leurs choix politiques ils ont absenté les gens, il n’y a plus de place à leurs yeux pour toute une partie du peuple. Il n’y a plus pour eux d’intérêt général à défendre, plus de principes, plus de respect de tous les gens et de leur vie à avoir. L’état qu’ils souhaitent diriger s’est séparé du peuple et n’a plus de limites contre les gens.

4°) Mais les gens sont là ! Nous sommes tous ici, vivants et bien présents ! Montrons-le, manifestons notre présence, notre volonté. A chacun et chacune de décider de se présenter, de présenter publiquement des principes et des convictions qui ont le souci du "pour tous".

• Ainsi, on peut dés maintenant dire que toutes les lois d’exception mises en place depuis 10 ans et plus (CESEDA, LOPSI, PERBEN, Rétention de sûreté...) sont des lois qui doivent être abrogées car elles ne disent plus le même droit pour tous. Il y a possibilité de mener batailles là-dessus.

• On peut travailler et se rassembler autour du principe : chacun compte, une vie = une vie. On doit veiller les uns sur les autres, ne pas abandonner ceux que l’état attaque, mais se tenir à leurs côtés.

• On ne doit pas laisser la police régler notre vie , "s’occuper" de la jeunesse, s’immiscer et décider partout de la vie des gens : à nous de parler, entre nous et publiquement pour régler ce que nous devons régler, pour obtenir la paix et une vie correcte.
La PAF (police spéciale des étrangers) doit être dissoute !

• Il y a encore beaucoup de points sur lesquels on peut intervenir, battre en brèche la violence étatique, constituer notre force entre nous sur la base de principes « pour tous ».

Salle de la Commanderie, 6 Rue du Colonel Pelissier (métro Capitole). Entrée libre.

Ceux qui veulent le Pays pour tous

Le Journal "Ici, Ensemble" N°22, détaille plus précisément notre analyse et nos propositions. Téléchargeable sur le site : http://ouvriersgensdici.free.fr Mail : ouvriersgensdici@free.fr Tél 06-13-06-94-62 Toulouse, le 01/03/2012

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