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DROITS ET PAYS POUR TOUS ? OU DROITS ET PAYS POUR QUELQUES-UNS AVEC ECRASEMENT DES AUTRES ?

samedi 27 avril 2013

Aujourd’hui, on n’entend et on ne voit que ceux qui donnent raison à la politique du gouvernement et des partis, ceux qui sont pour enlever des droits à certains, exclure, humilier et rabaisser des gens qui sont déjà dans des situations difficiles (les ouvriers, les employés, les habitants des quartiers populaires, les chômeurs, les sans-papiers, les Roms...).

C’est pour cela que nous disons que tout l’espace politique est occupé par les décisions de l’Etat, par les politiques des partis qui ne veulent pas, mais pas du tout, que les droits et le pays soient pour tous : Les gens eux-mêmes n’ont plus aucune place, plus aucun espace :

Du côté du gouvernement, rien de changé, il poursuit et développe la politique ouverte par Sarkozy : licenciements facilités, pertes de droits dans le travail, persécution contre les étrangers, les Roms ; lois d’exception maintenues et renforcées.

La rue est occupée par l’extrême droite qui manifeste pour un "renouveau français". Qu’est-ce que cela veut dire si ce n’est pas une logique identitaire (les "bons français" qui seraient méritants) contre les droits pour tous, contre le pays pour tous, pour taper encore plus sur la tête des autres, pour imposer une norme et exclure ceux qui ne seraient pas conformes ?

Dans les quartiers, les chantiers, les ateliers, les gens sont paralysés par le mot "crise" : beaucoup ont des idées positives sur la situation et refusent de s’en prendre aux autres mais ils ne disent rien publiquement. D’autres pensent qu’il faut suivre les propositions des partis et s’en prendre aux pauvres, aux gens en situation difficile (supprimer les aides etc...) et parmi ceux-là, beaucoup sont eux aussi pauvres ou en situation difficile. On ne voit aucune affirmation positive émerger, parce que ceux qui ne pensent pas comme l’état ne marquent pas la différence, et donc ne permettent pas d’ouvrir un espace de liberté pour penser et agir.

Or, aujourd’hui, si on veut qu’il y ait un peu de place pour les gens, si on veut avoir un peu d’air pour parler et agir pour tous, il faut prendre position sur ces points :

Les gens qui sont ici, sont d’ici, et font partie à égalité du pays ; Le Pays doit être pour tous ; Les droits doivent être pour tous ; Chacun doit être respecté ; Ce n’est pas parce qu’on est pauvre ou étranger qu’on ne fait pas partie du pays, qu’on ne doit pas être reconnu ; Une personne = une personne, une vie = une vie.

C’est à ceux qui veulent le "pour tous", les droits, le respect, à sortir, à dire ce qu’ils pensent, ce qu’ils veulent, à discuter ensemble, à se rencontrer, pour exister face à ceux qui mettent en place, défendent, justifient, le pays de quelques-uns, le pays des uns contre les autres, le pays du tri organisé par l’état entre ceux qui « méritent » et les « inutiles ».
Le respect, le droit, la paix ne peuvent se gagner que si on construit un espace où on peut le dire et le faire vivre.

Comment, où le dire, le faire ? Nous faisons le tour des quartiers populaires là-dessus. Rencontrons-nous pour en discuter et trouver ensemble le chemin.

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