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NOUS SOMMES DES FEMMES DES QUARTIERS POPULAIRES, AVEC ET SANS PAPIERS.

samedi 20 janvier 2007

NOUS SOMMES DES FEMMES DES QUARTIERS POPULAIRES, AVEC ET SANS PAPIERS.

• Nous voulons la paix, nous voulons l’entente entre les gens,

• Nous voulons un avenir pour tous les enfants

• Nous voulons le respect de chacun et les droits pour tous.

POUR CELA, NOUS PROPOSONS A CHAQUE PERSONNE DE PREPARER LE JEUDI 22 MARS

UNE JOURNEE D’AMITIE POLITIQUE ENTRE LES GENS DU PAYS, POUR L’ABROGATION DE LA LOI SARKOZY/CESEDA.

« Avant, dans les années 70, ce n’était pas comme ça. On vivait ensemble, on allait les unes chez les autres, on mangeait ensemble, arabe, pas arabe, les enfants jouaient ensemble. Il y avait une entente. Je ne dis pas qu’il n’y avait pas de racisme, mon fils, on l’a plus d’une fois appelé « Mohammed couscous » à l’école, mais il n’y avait pas la méfiance entre les gens comme maintenant. Il n’y avait pas ce regard des gens comme maintenant qui vous fait sentir étranger, qui vous sépare. »

D’où vient ce changement ? On trouve deux grandes raisons.

La première, c’est l’état qui a changé. Il s’en prend de plus en plus aux gens pour dire « tu n’as pas le droit ». Avant il y avait l’idée que l’état devait s’occuper de tout le monde. Maintenant, il y a l’idée que l’état n’est là que pour la force, pour protéger certains des autres. Des exemples ?

* Pour le droit opposable au logement, Sarkozy dit que les sans-papiers (et parmi eux il y a beaucoup de maçons sans maison) et les étrangers avec une carte d’un an n’auront pas le droit. Donc ce n’est plus un droit, puisque ça ne concerne pas tout le monde. C’est une nouvelle façon de dire la « préférence nationale » de le Pen.

* Autre exemple : Le gouvernement fait des lois d’exception, comme la loi Sarkozy/Ceseda qui supprime la possibilité de régulariser les sans-papiers ou la loi sur la prévention de la délinquance contre les jeunes et le Parlement les vote ! Après les émeutes de novembre 2005, des députés ont même proposé de retirer la nationalité française à certains jeunes d’origine étrangère !

* La police ne joue pas son rôle de préserver la tranquillité publique, au contraire, elle intervient partout contre les gens, contrôle à la tête, pourchasse les ouvriers et les étudiants sans-papiers comme des criminels, provoque les jeunes jusqu’à l’incident...
Le but, ce n’est pas contre la délinquance, c’est pour désigner certains (plutôt les gens colorés) comme des ennemis pour les autres, et les terroriser.

La deuxième chose, c’est les gens qui ont changé. De façon globale, ils ont perdu confiance en eux et entre eux, ils ont cru la propagande contre les étrangers, qui viendraient les envahir, leur prendre le travail, la richesse.

Tout ça c’est faux bien sûr. Il n’y a pas plus d’étrangers maintenant, mais ils se voient plus parce qu’ils n’ont pas la même couleur. La plupart sont ouvriers dans des métiers où la main-d’oeuvre manque ou étudiants et ils contribuent à la richesse du pays, mais le gouvernement, les partis, les médias les présentent toujours, eux et leurs enfants comme des gens dangereux, des parasites, des délinquants, des ennemis du pays.
Résultat : la méfiance, la mésentente entre les gens, les tensions de plus en plus grandes et la vie de plus en plus dure.

CETTE SITUATION N’EST PAS NORMALE. ÇA PEUT ETRE AUTREMENT, ÇA L’A DEJA ETE.

Pour changer ça, pour arrêter ce mouvement, il faut un peu de courage, un peu de confiance.

• La confiance, on la trouve d’abord en soi. ON VIT ICI, ON EST D’ICI. Dans notre vie, dans notre image de nous-mêmes, il faut toujours se voir du pays. Français, pas français, on vit tous ici, on n’est pas étranger au pays. Il faut donc arrêter de subir, de se plaindre et il faut se mêler de changer la situation. Il faut aussi faire confiance aux autres, oser les rencontrer. IL FAUT S’ORGANISER ENSEMBLE ET SE BATTRE POUR TOUS.

• Il faut un peu de courage pour faire le premier pas et pour mener la bataille en comptant seulement sur soi et les autres membres du Collectif. Mais nous, on a eu ce courage, vous pouvez donc l’avoir aussi.

Le courage, c’est aussi d’oser penser qu’on est responsable ensemble du pays tel qu’il est, tel qu’il devient, parce que c’est nous tous, ensemble qui le faisons, qui permettons ce qui se passe en laissant faire. C’est pour ça qu’on vous appelle à rejoindre notre collectif de Reynerie/Bellefontaine

Le Rassemblement des ouvriers sans-papiers, gens d’ici, et leurs amis

Les Collecifs pour la journée du 22 Mars

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