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IL FAUT DIRE LA VERITE : LES SANS-PAPIERS SONT DES OUVRIERS DU PAYS

mercredi 15 juin 2005

Assez de mensonges, assez de démagogie !

La politique du bouc émissaire, ça suffit !

IL FAUT DIRE LA VERITE : LES SANS-PAPIERS SONT DES OUVRIERS DU PAYS,

IL FAUT REGULARISER SUR LA BASE DU TRAVAIL, ET CESSER DE NOUS PERSECUTER !

Jusqu’à quand, chaque fois qu’un gouvernement est en difficulté, les ministres vont nous ressortir le vieil épouvantail du « clandestin qui menace la France » ?

Jusqu’à quand allez-vous accepter qu’on vous raconte des mensonges à n’en plus finir, qu’on vous dise n’importe quoi ?

Non, les sans-papiers ne sont pas responsables du chômage en France, parce qu’ils travaillent dans des secteurs déficitaires en main d’œuvre, comme le bâtiment ou la restauration.

Non, les sans-papiers ne sont pas responsables du trou de la sécu. Ce n’est pas nous qui demandons l’AME, c’est le gouvernement qui nous refuse de cotiser à la sécu. S’il nous régularisait, comme en Espagne, il encaisserait nos cotisations et celles des patrons, et ça représente une somme importante.

Non, les sans-papiers ne sont pas à la charge de l’état :
Nous travaillons, de façon précaire, sans aucun droit, mais nous nourrissons notre famille.

Nous nous logeons, des fois mal, dans des conditions insalubres, à des loyers prohibitifs. Beaucoup d’entre nous, on passe notre journée à bâtir des logements, mais le gouvernement interdit aux HLM de nous louer un appartement.

Bien sûr, il y a des familles de sans-papiers à la rue, mais à la rue, il y a aussi des familles françaises. C’est le problème de la misère, pas celui des papiers.

Non, nous ne sommes pas les ennemis du pays, nous sommes des ouvriers de France.
Les ennemis du pays, c’est ceux qui ne pensent qu’à leur petite carrière, à leur place, plus ou moins haut dans l’état, et jamais au pays, jamais aux gens du pays, sauf pour les attaquer, les persécuter, et leur mentir.

Qu’est-ce que ça veut dire de toujours attaquer les plus précaires, de faire comme si les ouvriers ne faisaient pas partie du pays, de persécuter les gens sur leur lieux de travail, à l’école de leurs enfants, de les empêcher de se loger, de se soigner, de se déplacer ?
Le gouvernement poursuit sa politique contre les gens, sans tenir aucun compte d’eux, même lorsqu’ils montrent clairement leur désaccord avec le rejet de la constitution.
Au Rassemblement, nous proposons une politique de paix et de respect des gens. Nous l’opposons au gouvernement Villepin/Sarkozy qui n’a que des actions de guerre contre les gens les plus pauvres, qui ont une vie dure.

Nous on a une autre idée de la France, ON A L’IDEE QUE LA FRANCE EST LE PAYS DE TOUS CEUX QUI Y VIVENT, A EGALITE.
On se bat nous-mêmes, sans attendre après les partis, pour notre idée de la France, pour qu’elle soit le pays de l’égalité, de la liberté, de la démocratie.
On se bat pour des principes : tous ceux qui vivent dans un pays sont du pays. L’ouvrier compte, son travail compte, il faut les droits du travail.

On ne veut pas d’une politique de tensions civiles, faite pour monter une partie de la population contre une autre, et pour ne pas traiter les vraies questions : comment permette à chacun dans le pays de se loger, de se soigner, d’envoyer ses enfants à l’école, de travailler pour vivre décemment ? Pour nous c’est ça l’axe d’une politique pour les gens, qui permet au pays de progresser parce qu’on y vit tranquilles, ensemble.

Et déjà, un premier point pour apaiser les tensions, pour dégager des ressources, et montrer aux gens du pays (et surtout à ceux qui travaillent durement et sont précaires) que le gouvernement les respecte, c’est de régulariser les ouvriers sans-papiers et leur famille sur la base du travail, comme l’a fait l’Espagne, et d’abroger la loi Chevènement/Sarkozy (« loi des 10 ans ») !

Journée du 22 juin : Grève ouvrière et politique du travail (sur la région), et Manifestation à 15h00, Place du Capitole

(en direction de la Préfecture).

Le Rassemblement des ouvriers sans-papiers, gens d’ici, et leurs amis

Toulouse, le 15/06/2005

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