Une série d’affiches, questions et affirmations de gens, sur le GPV (grand projet de ville) et le délogement des gens de la Reynerie, quartier de Toulouse.
Affiches collées actuellement sur le quartier en question.
2013
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A propos du GPV, affiches collées sur le quartier de Reynerie
1er décembre 2013 -
"VALEURS DE LA REPUBLIQUE" OU PRINCIPES POUR TOUS ?
1er décembre 20131) Le thème des "valeurs de la République" est mis en place par l’Etat et les partis pour signifier à tous qui est d’ici et qui n’est pas d’ici ; qui est du pays et qui n’en est pas. C’est à dire : qui compte aux yeux de l’Etat et qui ne compte pas, qui mérite d’avoir des droits et qui ne le mérite pas. Les "valeurs de la République" sont en fait des critères de tri et de séparation des gens.
C’est une rupture grave et importante dans la politique de l’Etat. Cette rupture divise profondément les gens, les (...) -
Lettre Ouverte à la Préfecture de Toulouse
1er décembre 2013LETTRE OUVERTE A MME FLORENCE VILMUS, SOUS-PREFETE CHARGEE DE L’INSERTION SOCIALE
Toulouse, le 21/11/13
Madame la sous-Préfète,
Nous venons de lire un article dans le quotidien « La Dépêche » du 19/11/13, intitulé « Centre : de plus en plus de familles à la rue », dans lequel, face à une situation catastrophique (un travailleur social du 115 témoigne par exemple : « Jeudi dernier, un soir où il faisait très froid, on a refusé 182 personnes, parmi lesquels une cinquantaine d’enfants »), vous répondez : (...) -
Evacuation brutale des Castalides, destruction de logements en bon état (GPV), mépris des gens : la Mairie, et l’Etat ont fait le choix de traiter la question du logement comme toutes les autres questions (droits, travail, papiers...) par le sécuritaire, par la stigmatisation des pauvres et par le racialisme.
29 septembre 20131) Le 29 août, l’immeuble des Castalides au Mirail est évacué par la police.
Pour cette opération, 2 hélicos, des dizaines de cars de police, le GIPN sont envoyés sur place : au petit matin, une équipe du GIPN est hélitreuillée sur le toit de l’immeuble, la route principale, qui ne passe pas devant l’immeuble, est bloquée, l’immeuble lui-même est investi par la police et appartement par appartement les habitants, principalement des familles, sont délogés et évacués.
Qui était dans l’immeuble, quelles (...) -
"Nous ne sommes pas de la poussière"
23 juin 2013Nous relayons et participons à ces 2 rendez-vous :
1°rendez-vous : Lundi 24 Juin à 17h30 : rencontre entre des personnes mal logées ou pas logées du tout et des personnes qui ne veulent pas partir devant les 74 logements que la Mairie veut détruire (cheminement Gluck, métro Reynerie)
2°rendez-vous : Mercredi 26 Juin à 17h rendez vous devant la Mairie (place du Capitole)
Lettre ouverte au Maire de Toulouse, au Préfet, aux bailleurs sociaux, aux urbanistes du GPV :
PARTIR OU RESTER : C’EST A (...) -
PARTIR OU RESTER C’EST A NOUS DE DECIDER !
17 mai 2013Lettre de locataires du 5A Auriacombe et de la barre GLUCK aux habitants et aux personnes “responsables”.
PARTIR OU RESTER C’EST A NOUS DE DECIDER !
La société Patrimoine nous a convoqués pour nous informer que nous devrions déménager en raison de risques supposés d’infiltration suite à la démolition prévue d’une partie de la barre Gluck.
Nous nous sommes réunis le lundi 6 mai. Nous sommes majoritairement opposés à ce déménagement pour plusieurs raisons :
• Pour commencer il s’agit de savoir si la (...) -
DROITS ET PAYS POUR TOUS ? OU DROITS ET PAYS POUR QUELQUES-UNS AVEC ECRASEMENT DES AUTRES ?
27 avril 2013Aujourd’hui, on n’entend et on ne voit que ceux qui donnent raison à la politique du gouvernement et des partis, ceux qui sont pour enlever des droits à certains, exclure, humilier et rabaisser des gens qui sont déjà dans des situations difficiles (les ouvriers, les employés, les habitants des quartiers populaires, les chômeurs, les sans-papiers, les Roms...).
C’est pour cela que nous disons que tout l’espace politique est occupé par les décisions de l’Etat, par les politiques des partis qui ne (...) -
SE DEFAIRE DU MOT "CRISE", MOT QUI PARALYSE ET EMPÊCHE TOUTE PENSEE/ACTION DU CÔTE DES GENS : RENCONTRE LE SAMEDI 6 AVRIL, 17H
17 mars 2013Voir le texte d’appel.
Entrée libre. -
proposition : arrêter de parler entre nous de "la crise", mais parler du réel et faire nos propres réunions, propositions et actions pour que la vie des gens, la vie de chacun et de tous, soit prise en compte et considérée !
24 février 2013« L’OUVRIER EST TROP PAYE ; LES CHOMEURS, LES MALADES ONT TROP D’INDEMNITES ; LES OUVRIERS SONT LICENCIES CAR ILS ONT TROP DE REPOS, TROP DE PAIE, TROP DE DROITS, ET PARCE QUE LES PATRONS ONT TROP DE CHARGES... » Voilà ce que le mot "crise" travaille à faire accepter dans la tête des gens et à inscrire dans les lois.
On le voit bien, quand une usine ferme, quand des gens sont licenciés de leur boîte, ou quand d’autres sont radiés du pôle emploi ou refusés d’indemnités maladie, à chaque fois cela est (...) -
SE DEFAIRE DU MOT "CRISE", MOT QUI PARALYSE ET EMPECHE TOUTE PENSEE/ACTION DU COTE DES GENS.
12 février 20131) La "crise", c’est devenu un mot de la politique, un mot de l’Etat et des partis, un mot qui amène à faire accepter les pires situations aux gens. Avec ce mot, il y a un blocage, une paralysie : beaucoup en ont marre de cette situation de plus en plus dure, mais se trouvent isolés et incapables d’y faire face, ils ne pensent qu’au jour le jour.
Le mot crise nous noie dans l’inquiétude, dans la méfiance du voisin, dans la peur du lendemain.
Les experts se succèdent dans les médias les uns après (...)
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